Rencontrez les artistes participant a l'exposition avec nous
Les œuvres des artistes présentées sur cette page ne seront pas toutes disponibles sur le salon. Si vous êtes intéressé par l'une de ces œuvres, n'hésitez pas à demander. Certaines œuvres sont disponibles à notre galerie à Québec, d'autres sont chez les artistes, ou des pièces commandées peuvent être commandées.
Danny Perkins
Artiste autodidacte multidisciplinaire et galeriste d'art, Danny Perkins est avant tout un grand amoureux de la nature et des animaux. Il a grandi dans la ferme de ses parents où il a passé une grande partie de sa vie à cultiver. L'art lui est venu par un besoin viscéral de créer. Ses premières œuvres s'inspiraient largement d'éléments trouvés à la ferme mais avec le temps, il a perfectionné son art, dans un éventail d'inspiration beaucoup plus large. L'un de ses grands plaisirs est de sortir quelque chose de son contexte d'origine et de l'utiliser pour créer quelque chose de nouveau. Une fois entre ses mains, cette pièce deviendra une véritable œuvre d'art. Sa force réside dans le fait d'utiliser des lignes minimalistes et de donner un effet de légèreté à ses pièces même si elles sont faites de matières brutes comme le fer et le bois. Il conçoit presque exclusivement toutes ses pièces à la main. Pour lui, c'est une façon de les rendre plus organiques et de leur faire rayonner une belle énergie positive. Doué d'une immense curiosité et débordant d'une imagination intarissable, il repousse ses limites le plus loin possible à chacune de ses oeuvres.
Gerardo Labarca
Le parcours de Gerardo Labarca est assez atypique pour un artiste-peintre. Il a cheminé avec succès et brio dans l’industrie de la restauration à Montréal (Restaurants Pinxto, Zumaia, Bar et Bœuf et Mezcla), avant de se lancer dans l’aventure de la peinture. Son élan dans le domaine de l’art visuel est le fruit d’une rencontre complètement inattendue. ... et de là a resurgi une nouvelle vie en lui. Il expérimente encore avec certains médias et plusieurs horizons s’ouvrent à lui! On peut sentir la joie qui en ressort à travers l’histoire de ses œuvres. Portraitiste autodidacte, Labarca capture l’âme et l’essence des personnages auxquels il choisit de donner vie sur toile. Le souci du détail et de la perfection est présent tout en ayant l’air léger et insouciant... Il se plaît à illustrer l’intensité des sentiments qui caractérisent ses sujets, que ceux-ci soient des icônes intemporelles ou des êtres chers... À travers ses œuvres on apprend à comprendre cet artiste. On ressent sa joie de vivre, et un certain émerveillement quant à son talent brut. La combinaison des différentes techniques qu’il utilise est un clin d’œil aux plusieurs aspects de sa magnifique personnalité.
Mona Ciciovan
Née en 1970, dans un petit village de Roumanie, Mona Ciciovan dessine et peint
depuis l’enfance. Après la chute du communisme, elle traverse l’océan pour s’établir à
Montréal. Mona a obtenu une Mineure en art plastique de l’Université de Montréal et un
Baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal
(UQAM).
L'oeuvre de Mona Ciciovan se fonde sur la mémoire: « plus précisément sur la mémoire
et la perception des images et des lieux de sa vie, tel que l'explique l’éditeur
montréalais Wah Keung Chan. Mona est à la recherche d’une esthétique et en quête de
sa beauté et son harmonie. Elle défie son propre univers en le poussant jusqu’à
l’idéalisation. La palette de couleurs mélange les tons terreux et la lumière pour
produire un monde orangé avec des teintes de bleu, de jaune et de vert.»
La journaliste montréalaise, Dorota Kozinska, fait également éloge aux œuvres de
Mona Ciciovan dans la revue Vie des Arts : « Le plaisir d'observer la magie des
oeuvres urbaines de Ciciovan est purement esthétique. Ce n'est même pas émotionnel,
mais plutôt réflectif, un bref aperçu avant de retourner doucement dans la mémoire. […]
Les racines de Ciciovan sont roumaines, sa créativité universelle et son style est
unique. »
À mi-chemin entre l’abstrait et le figuratif, le réel et l’imaginaire, les tableaux de Mona
Ciciovan donnent un sens métaphorique et poétique au paysage urbain. Ses œuvres se
caractérisent par une grande liberté d’exécution, par l’improvisation et la spontanéité.
L’équilibre et la structure y demeurent toutefois très présents : la géométrie de
verticales et d’horizontales, les éléments architecturaux, le jeu de miroirs ou de doubles
images, ou encore l’effet d’une juxtaposition de plans dans un même tableau, sont une
constante dans ses œuvres, quelle que soit la technique utilisée. La couleur et la
lumière ne font pas qu’évoquer la forme, mais font avant tout surgir l’énergie et les
vibrations de l’image. Ce sont la les mots du professeur et mentor de l'artiste, le regretté
Antoine Pentsch, qui a su décrire le mieux l'essence de l'oeuvre de Ciciovan.
Jessica Potenza
Jessica Potenza est une artiste autodidacte. Sa technique de peinture consiste à combiner l'acrylique et l'encre sur toile, lin ou panneaux de bois. Sa tendance à utiliser des pigments naturels a commencé tôt dans ses explorations artistiques, lorsque les seuls substituts de peinture à sa disposition étaient ceux trouvés à portée de main à la maison ou sur la route en travaillant avec des chevaux. Ces pigments, généralement sélectionnés pour signifier soit ses intentions avec chaque pièce, soit ses allées et venues, rendent le travail plus personnel et significatif pour elle. Elle se concentre actuellement davantage sur les techniques d'encre et l'utilisation de différents médiums acryliques. Les chevaux ont eu une influence majeure tout au long de sa vie, et leur essence a ainsi inspiré l'essentiel de son travail. Il y a une symétrie entre le langage équin silencieux mais sans ambiguïté et ce qu'elle fait de mieux pour articuler des lignes minimalistes mais aussi puissantes et expressives. Son intention est d'exposer des sentiments bruts en vertu de son sujet et de l'âme qui s'y trouve, une âme transparente et vraie. L'accent de Potenza tout au long de ces créations réside dans ce dernier, et son espoir est que la synthèse du sujet, du médium et des coups de peinture ait la capacité de communiquer le sens sans utiliser de mots.
Joseph-Richard Veilleux
Joseph Richard Veilleux fait preuve d'une énergie phénoménale, d'une générosité et d'un altruisme sans bornes, contribuant à perpétuer l'effervescence du domaine des arts visuels. Faisant preuve d'ouverture d'esprit envers la création et appréciant les puissantes forces de renouvellement portées par les modes d'expression émergents, son mérite a été reconnu par sa nomination à la présidence de l'Académie royale des arts du Canada (ARC) en mai 2015. Mentionnons que depuis la fondation de l'Académie en 1880, il est le premier Québécois francophone à occuper ce poste. Le RCA compte 790 artistes œuvrant dans plus de trente disciplines des arts visuels et du design. Soulignons également le fait que Veilleux a joué un rôle déterminant dans l'administration du Musée canadien des beaux-arts d'Ottawa de 2002 à 2005. Enfin, en 2012, il a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II pour son implication auprès de ses pairs et son communauté.
Joseph-Richard Veilleux est un explorateur né aux talents multiples. Ses personnages cherchent un passage, cherchent une perception onirique qui va générer en nous une vision indescriptible. L'expérience est purement ludique et délicieuse.
Texte de Michel Bois, critique d'art
Nadjejda Gilbert
Nadjejda Gilbert habite en Beauce près de Québec. Sa passion pour les arts n'est pas nouvelle. Déjà très jeune, elle dessine sur les murs de la maison de ses parents. Son avenir artistique s'éclaircit lorsqu'elle obtient son baccalauréat en communication graphique de l'Université Laval.
En 2016, après plusieurs années en tant que graphiste, elle commence à apparaître comme peintre, partageant ainsi sa vie entre la peinture, le dessin et le graphisme. Pour elle, une vie créative est une vie libre.
Au cours des dernières années, elle a participé à plusieurs expositions et symposiums d'art et a réalisé plusieurs commandes spéciales honorant des gens d'affaires québécois. Elle doit également à son travail des mentions et des prix obtenus lors de concours et d'expositions artistiques.
Pour Nadjejda, la nature humaine est une source inépuisable de création. Dans ses portraits, elle cherche à traduire l'émotion et la pensée à travers le regard des personnages. Ses peintures sont à la limite du fantastique, à mi-chemin entre réalisme et abstraction.
Combinant à la fois la peinture acrylique et la technique du collage, l'artiste crée ses œuvres en intégrant des textes et des mots sur des sujets qui l'inspirent. Ainsi, les textes, que l'on découvre peu à peu dans le tableau, deviennent le reflet des aspirations et des valeurs profondes propres à l'être humain.
C'est dans sa maison à la campagne, accompagnée de sa famille, de ses chats et de son chien, que Nadjejda a trouvé l'inspiration artistique pour une vie créative développée.
Les œuvres de Gilbert ont également été présentées à Toronto, en Ontario, à Miami, en Floride et à Los Angeles, en Californie au cours de la dernière année. Au Los Angeles Art Show, sa peinture Milena faisait partie des vingt trésors trouvés au LA Art Show selon Brooke Harker de EatTravelGo. Cette peinture sera également disponible à la Hamptons Fine Art Fair (photo centrale ci-dessous).
Pierre Chouinard
Pierre Chouinard est sculpteur depuis plus de 50 ans. Lorsqu'il crée ses magnifiques œuvres, il s'inspire des relations intrigantes qui existent entre l'homme et son environnement. Dans les œuvres de Chouinard, il aime fusionner plusieurs éléments pour créer un ensemble cohérent. Il prend soin de donner un point de vue unique sur chacune des facettes de ses sculptures. Par conséquent, tous les angles doivent être observés pour comprendre l'œuvre dans son ensemble. Chouinard travaille avec différents médiums, à savoir le bois, la pierre et le bronze, mais le bronze l'attire particulièrement. Ce seront ses bronzes qui seront disponibles à la Hamptons Fine Art Fair.
Chaka Chikodzi
Chaka Chikodzi est une sculptrice sur pierre d'origine zimbabwéenne qui vit, travaille et élève une famille à Katarokwi/Kingston, en Ontario. Il travaille la roche volcanique du Zimbabwe, où il a commencé à sculpter à l'adolescence, et possède un studio à Kingston et à Mvurwi, au Zimbabwe, où il travaille avec une équipe d'assistants.
Le travail de la pierre a amené Chikodzi à s'intéresser de plus en plus à la pierre elle-même - à l'histoire qu'elle raconte sur l'histoire géologique et à la relation qu'il a forgée avec elle au fil des années de vie entre deux continents.
Le travail récent de Chikodzi s'inspire de la beauté et de la simplicité des formations rocheuses naturelles qui sont uniques au paysage du Zimbabwe.